LEs 7 gaspillages du Lean construction

Dans cet article, concentrons-nous sur le fléau majeur du secteur de la construction : les 7 gaspillages.
Heureusement, des outils comme le Gemba Walk, le Spaghetti Flux et la VSM permettent d’identifier ces gaspillages rapidement et de les éliminer.

Ces outils sont enseignés au sein de la Lean Construction Academy !

Les 7 gaspillages sont l’un des piliers du Lean Construction.
La clé est de repérer ces gaspillages le plus tôt possible pour trouver les solutions adéquates et optimiser chaque étape du chantier.

Le monde a évolué : on a ajouté un, voire deux gaspillages supplémentaires, pour mieux cerner les défis modernes de la construction.

Ce sont tous les déplacements inutiles de matériel, de collaborateurs ou d’informations sur le site de construction.
Exemple : Transport fréquent des matériaux d’un dépôt éloigné au chantier principal, augmentant les temps de déplacement et les risques de dégradation.

Dans le secteur de la construction, le stockage excessif de matériaux représente un coût financier et un risque de dégradation.
Exemple : Sur un chantier, stocker trop de matériaux de maçonnerie bien avant leur utilisation effective entraîne un encombrement et un risque de pertes.

Les mouvements répétitifs des ouvriers peuvent ralentir la productivité et causer des problèmes de santé.
Exemple : Un poste de travail mal organisé obligeant les ouvriers à chercher constamment les outils. Cela augmente le temps de travail et les risques de blessure.

L’attente est fréquente dans les chantiers de construction, souvent en raison d’un manque de coordination entre les différentes équipes.
Exemple : Un maçon doit attendre la livraison de béton ou l’arrivée d’une grue, retardant l’ensemble de l’équipe et des opérations en cours.

Dans le Lean Construction, la surproduction est aussi un gaspillage majeur.
Surproduire signifie utiliser des ressources, du temps et de l’espace sans réelle valeur ajoutée.
Exemple : Construire des éléments de structure ou préparer des zones du chantier en avance, sans que les prochaines équipes ne soient prêtes à les utiliser, créer un encombrement inutile.

Le surprocess concerne toutes les étapes supplémentaires qui n’apportent pas de réelle valeur au projet.
Exemple : Sur-qualifier certaines finitions ou effectuer des contrôles qualité multiples alors qu’un seul suffirait, ce qui engendre des coûts inutiles.

Les erreurs de conception, de construction ou les matériaux défectueux nécessitent des retouches, des reprises ou des remplacements, augmentant les coûts et les délais.
Exemple : Un mur construit avec un mauvais alignement nécessite des retouches majeures pour répondre aux normes de qualité.

Dans un environnement de construction, ne pas utiliser le savoir-faire des ouvriers peut limiter les améliorations potentielles du projet.
Exemple : Ne pas consulter les chefs d’équipe sur les solutions techniques, alors qu’ils peuvent avoir des idées précieuses pour optimiser le processus.

La construction génère souvent des déchets et des consommations énergétiques importantes. Minimiser l’impact écologique est essentiel aujourd’hui.
Exemple : Ne pas recycler les débris de construction ou laisser fonctionner les machines à vide, augmentant les coûts d’énergie et les émissions de CO₂.

La première étape d’une démarche Lean est le diagnostic, correspondant à l’étape « Mesurer » du DMAIC.
L’utilisation des outils de bases est nécessaire (VSM, Spaghetti Flux, Gemba Walk, analyse de déroulement Rouge/Vert…). À vous de trouver la bonne méthode pour traquer le bon gaspillage !

En consultant les personnes qui travaillent directement sur le terrain, vous pourrez observer les processus de manière réaliste et identifier les gaspillages avec précision.

Dans la Lean Construction Academy, certains gaspillages sont visibles rapidement et facilement grâce à différentes remontées d’informations. Il existe plusieurs manières de voir les gaspillages :